Tout le monde le connaît et sait le reconnaître. C’est un habitué des parcs et des jardins qui ne passe pas inaperçu.
Erithacus rubecula
POSITION SYSTÉMATIQUE : Vertébré, Oiseau, Passereau,
Famille des Muscicapidae.
ETYMOLOGIE : Erithacus = nom donné par Aristote et rubecula = rouge
Les anglais l’appellent « Robin ».
DESCRIPTION :
Taille : 12,5 à 14 cm, envergure 22 cm.
Caractères : petit oiseau au dessus brunâtre, avec un large plastron rouge-orangé qui s’étends de la poitrine à la face au-dessus des yeux. Le dessous est blanchâtre. Les ailes ont une mince barre alaire jaunâtre. Les pattes noires sont assez longues et fines. Les deux sexes sont identiques.
Comportement : sautille et fléchit les pattes fréquemment. En saison des nids c’est un oiseau très territorial et volontiers agressif envers ses concurrents. Il marque les limites de son territoire par son chant.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : présent dans l’Europe entière, c’est une espèce très commune. Il est migrateur pour les populations d’Europe du nord, mais sédentaire dans beaucoup de régions.
HABITAT : niche dans les bois, parcs et jardins.
BIOLOGIE :
Alimentation : le rouge gorge est essentiellement insectivore. Il se nourrit également de baies. L’hiver, dans les mangeoires, il apprécie de trouver de petites graines, des miettes de pain et de la graisse.
Reproduction : les couples se forment en fin d’hiver, avant la mi-février pour les sédentaires, en mars pour les migrateurs. C’est en avril que la femelle seule construit le nid, dans un creux à flanc de talus, avec un surplomb souvent végétal. Le rouge gorge n’utilise jamais les nichoirs à ouverture circulaire, mais des nichoirs adaptés avec une large ouverture frontale. La ponte commence fin avril début mai, jusqu’à juin, elle comporte en moyenne 6 œufs. Ils sont de couleur rosâtre avec des marques sombres plus ou moins nettes. La femelle les couve durant 12-15 jours, et après l’éclosion, les jeunes restent au nid pendant une durée équivalente.
REMARQUES : habitué à l’homme, il peut être localement extrêmement familier.
RÉFÉRENCES :
Couzens, 2006. Identifier les oiseaux par leur aspect, leur comportement et leur habitat. Artemis.
Coward, 1969. Birds of the British Isles and their eggs. Barnes.
Dubois, Le Maréchal, Olioso & Yésou, 2008. Nouvel inventaire des oiseaux de France. Delachaux & Niestlé.
Flitti, Kabouche,Kayser & Olioso, 2009. Atlas des oiseaux nicheurs de Provence-Alpes-Côte d’Azur, 2009. Delachaux & Niestlé.
Geroudet, 1963. Les Passereaux II : des mésanges aux fauvettes. Delachaux & Niestlé.
Groupe Ornithologique Breton, 2012. Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne. Delachaux & Niestlé.
Groupe Ornithologique Normand, 1991. Atlas des oiseaux nicheurs normands. GONm.
Harrison, 1975. A field guide to the nests, eggs and nestlings of British and European Birds. Collins.
Jonsson, 1994. Les Oiseaux d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Nathan.
Mullarney, Svensson, Zetterström & Grant, 1999. Le guide Ornitho. Delachaux & Niestlé.
Peterson, Mountfort, Hollom & Géroudet, 1994 (1èreédition en 1954). Guide des Oiseaux de France et d’Europe. Delachaux & Niestlé.
Reade & Hosking, 1968. Les oiseaux, leurs œufs et leurs nids. Nathan.
Vansteenwegen, 1998. L’histoire des oiseaux de France, Suisse et Belgique. Delachaux & Niestlé.
Les oiseaux de France http://www.oiseaux.net/oiseaux/france.html
3 commentaires sur “Le rougegorge familier”
le rouge gorge est migratoire? Chez nous ils disparaient des le printemps.
pourquoi un rouge gorge se jette contre les vitres …. un petit chien de la maison est mort récemment … y a t-il un lien ????
Absolument aucun lien rassurez-vous. Les oiseaux ne perçoivent pas les vitres tout simplement parce qu’elles sont transparentes et c’est donc malheureusement assez courant qu’un oiseau percute les vitres. Il existe des autocollants représentant les silhouettes de prédateurs (faucon, épervier, …) pour prévenir ce genre d’accidents. Mais comme vous l’avez constaté, ça n’arrive pas tous les 4 matins pour autant.