Quel est cet animal vous aide à déterminer les animaux de tout genre que vous pouvez rencontrer en France et en Europe.
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L’étourneau sansonnet

Quels sont ces oiseaux qui volent en bande au dessus des villes ? Ce sont des étourneaux sansonnet (Sturnus vulgaris). Cet oiseau est très répandu en particulier lorsqu’ils se rassemblent pour passer l’automne. Avec ses 21-22 cm il est un peu plus petit que le merle noir et il est facile de l’en différencier.

Le bec du merle est jaune vif-orangé tout comme son œil cerclé de jaune ; l’étourneau, quant à lui, possède également un bec jaune pâle (seulement en été, le reste du temps il est marron) et encore plus souvent sale. Chose d’autant plus curieuse que le merle et les étourneaux partagent très souvent la même nourriture (partager est un grand mot, les deux espèces, assez belliqueuses, se chassent mutuellement). Autre signe distinctif, peut être le principal : le merle a une posture plutôt horizontale (axe bec/queue) alors que l’étourneau semble se tenir droit.

Peu apprécié des citadins, l’étourneau sansonnet n’en reste pas moins un très bel oiseau. En hiver il est noir moucheté de blanc, en été, il arbore des plumes noires brillantes et nacrées et un léger mouchetage sur le dos.

étourneau sansonnet

C’est un oiseau « tout-terrain » qui s’acclimate bien et consomme toute sorte de nourriture. Dans les jardins, il mangera les fruits pourris (ou non), tentera avec plus ou moins de succès de s’agripper aux boules de graisse pour en déchirer de gros morceaux. Il s’essaie également aux mangeoires à graines.

Son bec fin et puissant est unique pour dénicher la nourriture ou casser les graines. Moins méthodique que le merle (qui écoute les mouvements sous le sol), on le voit souvent marcher sur les pelouses en lançant au hasard son bec à la rencontre d’un lombric ou de son met de prédilection : les larves de tipules (autrement appelées cousins).

Sturnus vulgaris

Les anciens affectionnaient particulièrement cet oiseau qui était peu commun avant les années 40. Il est réputé pour être un des oiseaux ayant connu une des explosions démographiques les plus renversantes. Peu après 1940, les effectifs ont doublé en trois ans ! Il s’est ainsi répandu vers le sud dans les années 50 où il a gagné la méditerranée. Il a ensuite passé les Pyrénées dans les années 60 pour se sédentariser dans l’extrême nord de l’Espagne. Les populations semblent se stabiliser depuis les années 80. (source : L’histoire des Oiseaux, de France, Suisse et Belgique ed. Delachaux Niestlé)

Etourneau mangeoire

L’étourneau niche dans des trous d’arbres, de murs, ou de pierre. Dans les villes, il n’est pas rare d’en voir entrer dans les réverbères où ils ont accumulé quelques branches et herbes séchées pour y faire leur nid. Environ 5 oeufs blancs immaculés y sont pondus.

Seul ou en petit groupe (jusqu’à 30-40 individus) il a un vol très direct et ses ailes semblent relativement courtes. En nuée en revanche, le vol apparait particulièrement fluide. Grégaires en automne, les étourneaux forment des colonies à la recherche de dortoirs. Le tapage qu’ils font alors attire souvent des rapaces assez rapides pour en saisir un à la volée : c’est le cas de l’épervier. L’enregistrement du cri de l’épervier est, avec celui du geai ou l’usage de fusées sifflantes, d’ailleurs utilisé par les services municipaux pour faire fuir les étourneaux.

Photos de l’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)


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6 commentaires sur “L’étourneau sansonnet”