C’est un gastéropode terrestre, qui se rencontre dans les zones humides voire inondables. Sa coquille est très fragile et presque translucide.
Succinea putris
La succinée
POSITION SYSTÉMATIQUE : Mollusque Gastéropode Pulmoné Stylommatophore
Famille des Succineidae
ETYMOLOGIE : Succinea = qui a la couleur de l’ambre et putris = flasque
DESCRIPTION :
Taille : Leur taille est inférieure à 2 cm, généralement plus grande dans les biotopes humides que dans les endroits plus secs.
Forme, allure : L’ambrette est un petit escargot de forme allongée qui vit à proximité de l’eau. Chez les succinées, le corps ne peut se rétracter totalement dans la coquille. Celle-ci est brun pâle, fine, et presque transparente laissant voir les organes internes, elle fait 3 tours de spires, le dernier étant très large.
Coloration : brunâtre
Comportement :
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : On trouve l’ambrette dans presque toute l’Europe exceptés la ceinture méditerranéenne et le nord de la Scandinavie et des Iles britanniques.
HABITAT : Les ambrettes vivent dans des endroits très humides, marais, prairies humides, rives de cours d’eau ou de lacs.
PÉRIODE D’OBSERVATION : toute l’année.
BIOLOGIE :
Alimentation : herbivore.
Reproduction : Comme les autres escargots terrestres, l’ambrette est hermaphrodite, après l’accouplement qui permet une fécondation croisée, chaque partenaire pond entre 100 et 150 œufs sous forme de masse gélatineuse ovoïde et aplatie. L’éclosion a lieu après 2 semaines.
REMARQUES : Les ambrettes sont parfois parasitées par un ver plathelminthe Leucochloridium paradoxum. Ce ver doit pour se développer parasiter 2 hôtes successifs, l’ambrette et un oiseau. Pour boucler son cycle, après avoir parasité le mollusque, il doit être ingéré par un oiseau. Pour faciliter la chose, il s’installe dans les tentacules de l’ambrette auxquels il donne alors l’apparence d’une chenille colorée. Les mouvements du ver accentuent encore cette ressemblance qui attire l’oiseau prédateur, lequel consomme le tentacule, qui régénère, ce qui permet au ver de recommencer. On peut visualiser la transformation spectaculaire du tentacule de la succinée sur le site Strange Stuff and Funky Things
RÉFÉRENCES :
Kerney & Cameron, 1979. A field guide to the snails of Britain and North-West Europe. Collins.
Perrier, 1930. Faune de France Illustrée, tome IX, Mollusques. Delagrave.