Il existe plusieurs espèces d’agrions dont le corps est bleu et noir. Ils appartiennent généralement à la famille des Coenagrions, mais la plus grande attention est de mise pour en déterminer l’espèce.
Coenagrion puella
POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Odonate Zygoptère
Famille des Coenagrionidae
ETYMOLOGIE : de puella = jeune fille
Les anglais l’ont baptisé « azure damselfly » , la demoiselle bleu azur »
DESCRIPTION :
Taille : Le corps mesure environ 3,5 cm et l’envergure 5 cm.
Forme, allure : L’agrion jouvencelle porte des tâches post-oculaires (en arrière des yeux) arrondies et assez grandes. Les ptérostigmas, ces cellules colorées sur le bord avant des ailes, sont courts et bruns. Les agrions présentent généralement un dimorphisme sexuel important. Chez l’agrion jouvencelle, le mâle a l’abdomen bleu avec des dessins noirs, en particulier, sur le 2ème segment, une tâche noire en forme de U qui permet de déterminer l’espèce. Les segments 3 à 6 portent une tâche noire assez réduite à la base, les derniers segments ont plus de noir. La femelle a l’abdomen gris verdâtre, elle est un peu plus grande que le mâle.
Coloration : corps bleu et noir
Comportement
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : L’agrion jouvencelle est le plus commun en Europe parmi tous les Coenagrionidae. Il est localement très abondant.
HABITAT : on le trouve à proximité d’eaux stagnantes (mares, étangs, marais) où vivent leurs larves aquatiques qui sont carnassières.
PÉRIODE D’OBSERVATION : Les adultes volent d’avril à début septembre.
BIOLOGIE :
Alimentation : larve et adulte sont carnassiers.
Reproduction : Lors de l’accouplement le mâle saisit la femelle au niveau du cou à l’aide de ses appendices anaux, à l’extrémité de son abdomen. La femelle recourbe son corps pour mettre son orifice génital en contact avec les pièces copulatrices du mâle. Cette position du couple d’agrion évoque la forme d’un cœur. Chez l’agrion jouvencelle, le mâle continue de maintenir la femelle durant la ponte, mais il est dressé verticalement.
La ponte a lieu dans des plantes aquatiques qui atteignent la surface de l’eau ou sur des plantes flottantes.
REMARQUES : Il y a plusieurs espèces très proches et pas toujours faciles à déterminer.
RÉFÉRENCES :
Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).
Bellmann, 2007. Insectes d’Europe. Artémis.
Chinery, 1973. A field guide to the Insects of Britain and Northern Europe. Collins.
Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.
Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.
Dierl & Ring, 2009. Guide des Insectes. Delachaux & Niestlé.
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
McGavin, 2012. Insectes et Araignées (Nature en poche). Larousse.
Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisir. (d’abord édité chez Solar).
http://aramel.free.fr/INSECTES01.shtml
D’Aguilar, Dommanget & Préchac, 1985. Guide des Libellules d’Europe et d’Afrique du Nord. Delachaux & Niestlé.
Dijkstra, 2010. Guide des Libellules de France et d’Europe. Delachaux & Niestlé. (première édition française en 2007).
Perrier, 1923. La Faune de France Illustrée, tome III, Myriapodes et Insectes Inférieurs. Delagrave. (sous le nom Agrion puella).
La galerie du Monde des Insectes
Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie : Libellules de France et d’ailleurs