C’est une des mouches commensales de l’homme. C’est surtout la viande qui l’intéresse. Les motifs en damier sur son abdomen permettent de la reconnaitre.
Sarcophaga cf. carnaria
Mouche grise de la viande
POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère
Famille des Sarcophagidae
ETYMOLOGIE : Sarcophaga = qui mange de la chair et carnaria = carnivore.
DESCRIPTION :
Taille : La mouche à damier est une assez grosse mouche, elle mesure entre 13 et 16 mm.
Forme, allure : On la reconnait à son thorax gris avec des bandes longitudinales noires, et son abdomen à damier gris et noir d’où elle tire son nom. Ses yeux rouges sont aussi remarquables. Enfin, comparée à d’autres mouches, elle possède de longues pattes, terminées par des pelotes adhésives bien visibles. Les pattes et le corps sont recouverts de soies noires.
Coloration : corps noir, avec des taches claires en damier sur l’abdomen.
Comportement : La mouche à damier est très commune partout, parfois en nombre assez important pour être une gène lors des repas en plein air. Elle se plait en effet au voisinage de l’homme.
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT :
HABITAT :
PÉRIODE D’OBSERVATION : Les adultes volent d’avril à octobre.
BIOLOGIE :
Alimentation : Elles recherchent les fleurs odorantes, mais surtout la viande et le poisson, les restes de nourriture, également les excréments. Cette mouche est ainsi vectrice d’agents pathogènes et corrompt les aliments qu’elle contacte.
Reproduction : La femelle est vivipare et dépose ses larves à l’entrée des galeries de vers de terre, les larves se développent en effet en pénétrant dans les lombrics. Ces larves apodes, blanchâtres et connues sous le nom d’asticots se développent aussi dans la viande. Il y a plusieurs générations par an.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES :
Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).
Bellmann, 2007. Insectes d’Europe. Artémis.
Chinery, 1973. A field guide to the Insects of Britain and Northern Europe. Collins.
Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.
Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.
Dierl & Ring, 2009. Guide des Insectes. Delachaux & Niestlé.
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
McGavin, 2012. Insectes et Araignées (Nature en poche). Larousse.
Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisir. (d’abord édité chez Solar).
La galerie du Monde des Insectes
Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie
Haupt, 2000. Guide des Mouches et des Moustiques. Delachaux & Niestlé.
Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.
5 commentaires sur “La mouche à damier”
Est il possible qu’elles piquent avec grosse inflammation
Non, cette espèce est incapable de piquer. Ce n’est pas le cas de toutes les mouches, voir par exemple la mouche charbonneuse, encore que le terme « mordre » soit plus adapté que piquer.
Michel
il y a une erreur ! je cite « La femelle pond ses œufs à l’entrée des galeries de vers de terre, » le damier est une Ovovivipare qui donne naissance a des asticot tous formés, dont les œufs ont éclos dans son abdomens! c’est d’ailleurs une des particularité de cette mouche ! voila se serai bien de corriger et d’enlever ainsi mon commentaire.
Effectivement, alors que de nombreux ouvrages la présentent comme pondant des centaines d’œufs, Sarcophaga (et les Sarcophagidae) sont vivipares. Merci de votre remarque, je corrige le texte.
Michel
Merci de m’apprendre qui est cette mouche que je vois assez souvent !