Elle ressemble à la corée marginée, avec une forme un peu creuse et un thorax aux angles très arrondis. C’est sur les Boraginacées et les Asteracées que l’on pourra la trouver.
Enoplops scapha Fabricius,1794.
POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Hémiptère, Hétéroptère
Famille des Coreidae, sous-famille des Coreinae
(pour les critères d’identification de la famille, voir la galerie des Coreidae).
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre Enoplops vient du grec et signifie « à la face armée », en référence aux petites pointes à la base des antennes. Le nom d’espèce scapha signifie « nacelle » et évoque la forme générale de l’insecte.
En anglais elle est appelée « boat bug », la punaise bateau.
DESCRIPTION :
Taille : elle mesure entre 10 et 13 mm.
Forme, allure : la forme générale rappelle celle de Coreus marginatus, mais les bords de l’abdomen sont redressés et la face dorsale paraît creusée (d’où les noms vernaculaires et le nom d’espèce). La couleur est un brun grisâtre foncé. Le connexivum (voir « détails à vérifier ») présente des marques claires caractéristiques de l’espèce. Les angles du pronotum sont arrondis et nettement concaves. Les antennes ont quatre articles et le troisième est noir à l’apex. A la base des antennes on peut voir deux pointes divergentes.
Coloration : brun gris assez foncé.
Comportement :
DÉTAILS À VÉRIFIER :
AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : elle est présente dans une grande partie de l’Europe, et dans la France entière.
HABITAT : elle apprécie les milieux secs et bien exposés, ainsi que les terrains sablonneux. Dans le nord de son aire de répartition, elle est surtout littorale.
PÉRIODE D’OBSERVATION : toute l’année, mais en diapause l’hiver.
BIOLOGIE :
Alimentation : comme tous les Hémiptères, Enoplops scapha se nourrit grâce à un rostre piqueur. Son alimentation est végétale, d’abord sur les Boraginacées (consoude, vipérine), puis sur les Astéracées (matricaire maritime, séneçon, cirse, centaurée).
Reproduction : les femelles pondent à la surface des feuilles. Les larves se développent sur des Boraginacées et passent par cinq stades larvaires séparés par quatre mues. La cinquième mue donne naissance à l’imago. Au stade Instar I (désignant le premier stade larvaire) le juvénile est vert avec de longues épines, il est dépourvu d’ailes. Les ébauches alaires deviennent visibles au stade Instar IV et sont assez développées au stade Instar V. Ces derniers stades sont très proches des stades équivalents de Coreus marginatus. Ce sont les adultes qui hivernent, en groupe généralement.
REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).
Brock, 2017. A photographic guide to insects of southern Europe & the Mediterranean. Pisces Publications.
Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.
RÉFÉRENCES SUR LES HÉMIPTÈRES :
Evans & Edmondson, 2005. A photographic guide to the Shieldbugs and Squashbugs of the British Isles. WGUK.
Livory, 2008. Les Coreoidea de la Manche. L’Argiope n°62. Manche Nature.
Perrier, 1935. La Faune de France Illustrée, tome IV, Hémiptères, Anoploures, Mallophages, Lépidoptères. Delagrave.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Fauna Europaea (Allemagne – en anglais)
SITES SUR LES HÉMIPTÈRES :
Legrand, 2019. Clé des Coreidae des Hauts de France.
British Bugs (UK – en anglais)
Heteroptera of Slovania (Slovénie – en anglais)
Wanzen Europas (Allemagne – en allemand et en anglais)
Die Familien der Wanzen (Allemagne – en allemand)
Commentaire sur “La punaise à ailerons”
Grâce à votre site magnifique j’ai trouvé la « punaise à ailerons »