Les agapanthies font partie des Longicornes caractérisés par des antennes plus longues que le corps. L’agapanthie de Dahl est une espèce méridionale qui remonte jusqu’au Bassin Parisien et qui apprécie les chardons et les cirses.
L’aiguille à moustaches
Agapanthia dahli Richter,1820.

POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Coléoptère,
Famille des Cerambycidae, sous-famille des Lamiinae, tribu des Agapanthini.
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre Agapanthia a été proposé par Audinet-Serville et vient de 2 racines grecques qui signifient « qui aime les fleurs ». Le nom d’espèce dû à Richter est une dédicace à Dahl (1856-1929) auteur d’une faune d’Allemagne en 72 volumes et à qui l’on doit le terme « biotope ».

DESCRIPTION :
Taille : sa taille varie entre 10 et 22 mm.
Forme, allure : Ce cérambycidé gris et noir se remarque à ses antennes plus longues que le corps, bicolores, noires et grises, avec des touffes de poils sur les articles 2 et 3. Les élytres ont une pubescence rase jaune ou grise qui produit des ondulations. Le scutellum est jaune. La tête est noire avec une bande jaune Le pronotum est noir, avec 3 bandes longitudinales jaunes.

Coloration : gris et noir.
Comportement : c’est une espèce commune sur les chardons, également visible sur l’eupatoire ou les apiacées.
DÉTAILS À VÉRIFIER :

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : en France cette espèce est commune en zone méditerranéenne, également dans les sites bien exposés au soleil en Bourgogne et en Franche-Comté. Selon l’atlas des longicornes armoricains, elle a été observée en Vendée, dans les Deux Sèvres et dans le Maine et Loire. Elle est indiquée comme rare dans le guide des Coléoptères du Bassin parisien. Elle est signalée en Europe du sud et vers l’est jusqu’en Turquie et en Mongolie.

HABITAT : c’est une espèce xérophile qui apprécie les endroits ouverts comme les pelouses, les prairies, les friches ou les bords de chemins.
PÉRIODE D’OBSERVATION : on trouve les adultes entre avril et juillet.
BIOLOGIE :
Alimentation : Les adulte sont polyphages (Carduus, Onopordon, Cirsium, Heracleum, Daucus, Ferula …).
Reproduction : les larves se développent à l’intérieur des tiges de plusieurs plantes herbacées, principalement des chardons ou des cirses.

REMARQUES :
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Le Guellec, 2008. Insectes de Méditerranée. Arachnides et Myriapodes. Edisud.
RÉFÉRENCES SUR LES COLÉOPTÈRES :
Albouy et Richard, 2017. Coléoptères d’Europe. Delachaux et Niestlé.
Gouverneur & Guérard,2011. Les longicornes armoricains. Invertébrés armoricains n°7.
Mériguet & Zagatti, 2016. Coléoptères du Bassin Parisien – Guide d’identification de terrain. Delachaux & Niestlé.
Perrier, 1932. La Faune de France Illustrée, tome VI, Coléoptères 2ème partie. Delagrave.
Touroult et al., 2019. Longicornes de France. Atlas préliminaire. Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae. ACOREP France, INPN.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
SITES SUR LES COLÉOPTÈRES :
Insect Pictures (Tchéquie/Slovaquie en tchèque et en anglais)
Käfer Europas (Allemagne – en allemand)
Koleopterologie (Allemagne – en allemand)
Cerambycidae (Tchéquie – en anglais)