Nous avons consacré une fiche à Rhopalapion longirostre, l’apion des roses trémières. Une autre espèce de Brentidae, Aspidapion radiolus, se développe sur les mêmes plantes où les deux espèces peuvent cohabiter.
Aspidapion radiolus Marsham,1802.

POSITION SYSTÉMATIQUE :
Insecte, Coléoptère,
Famille des Brentidae (ex. Apionidae), sous-famille des Apioninae, tribu des Apioniini.
ETYMOLOGIE :
Le nom de genre Aspidapion est formé de deux racines grecques : Apion vient d’un mot qui veut dire « poire » et Aspi d’un mot qui signifie « bouclier ». Le premier fait référence à la forme générale de ce charançon, l’autre à son pronotum surélevé.
Le nom d’espèce radiolus est un mot latin qui signifie « rayon ».

DESCRIPTION :
Taille : il mesure entre 2 et 4 mm.
Forme, allure : Les apions (Brentidae) ont le corps en forme de poire, ils se distinguent des Curculionidés par leurs antennes qui ne sont pas coudées. Aspidapion radiolus a la tête et le thorax noirs et ponctués. Les élytres sont striés et ont des reflets métalliques. Le rostre mesure 1,25 fois la taille du pronotum. Ce dernier est surélevé vers l’arrière et présente deux bosses à l’avant. Les mâles se reconnaissent à une dent apicale au tibia antérieur.

Coloration : noir.
Comportement :
DÉTAILS À VÉRIFIER :

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce inféodée aux malvacées que l’on rencontre partout en France.
HABITAT : c’est une espèce inféodée aux Malvacées.
PÉRIODE D’OBSERVATION : on voit les adultes de mai à septembre.

BIOLOGIE :
Alimentation : les adultes et les larves se nourrissent de malvacées : rose trémière, grande mauve, lavatère. Les larves se nourrissent sur les tiges, les imagos sur toutes les parties de la plante.
Reproduction : les larves se développent à l’intérieur des tiges, jusqu’aux pétioles des feuilles.

REMARQUES : Les effectifs d’Aspidapion radiolus sur des roses trémières peuvent atteindre des dizaines d’individus.
RÉFÉRENCES GÉNÉRALISTES :
Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).
Brock, 2017. A photographic guide to insects of southern Europe & the Mediterranean. Pisces Publications.
Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.
Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.
Dierl & Ring, 2009. Guide des Insectes. Delachaux & Niestlé.
Haupt, 1993. Guide des Mille-Pattes, Arachnides et Insectes de la région méditerranéenne. Delachaux & Niestlé.
Le Guellec, 2008. Insectes de Méditerranée. Arachnides et Myriapodes. Edisud.
Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.
Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisirs. (d’abord édité chez Solar).
REFERENCES SUR LES COLÉOPTÈRES :
Albouy et Richard, 2017. Coléoptères d’Europe. Delachaux et Niestlé.
Du Chatenet, 1986. Guide des Coléoptères d’Europe. Delachaux & Niestlé.
Durand, 2015. Les coccinelles de Maine-et-Loire. Anjou Nature, 5. 2015.
Gouverneur & Guérard,2011. Les longicornes armoricains. Invertébrés armoricains n°7.
Le Monnier & Livory, 2003. Atlas des Coccinelles de la Manche. Manche Nature.
Martiré D. & F.Merlier, 2017. Guide des plus beaux Coléoptères. Belin.
Mériguet & Zagatti, 2016. Coléoptères du Bassin Parisien – Guide d’identification de terrain. Delachaux & Niestlé.
Perrier, 1927. La Faune de France Illustrée, tome V, Coléoptères 1ère partie. Delagrave.
Perrier, 1932. La Faune de France Illustrée, tome VI, Coléoptères 2ème partie. Delagrave.
Richard & Maquart, 2019. La vie des coléoptères d’Europe. Delachaux & Niestlé .
Touroult et al., 2019. Longicornes de France. Atlas préliminaire. Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae. ACOREP France, INPN.
SITES GÉNÉRALISTES :
Le Monde des Insectes (France – en français)
Les Insectes – site de Alain Ramel (France – en français)
Nature Spot. Recording the wild life of Leicester & Rutland (UK – en anglais)
Eakringbirds. The website dedicated to Nottinghamshire’s invertebrate fauna (UK – en anglais)
Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
SITES SUR LES COLÉOPTÈRES :
Käfer Europas (Allemagne – en allemand)